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1 mars 2006

Alerte enlèvement

"ALERTE ENLEVEMENT" :

GOUVERNEMENT ET MEDIAS SE MOBILISENT POUR LA BONNE CAUSE


alerteenlevement


    Cela fait bien longtemps que les USA et le Canada ont mis en place l' "Amber Alert". Le principe est simple. Dans le cadre d'une affaire d'enlèvement, et selon certains critères, les autorités peuvent décider de mobiliser les médias : TV, radio, journaux. Dans le cadre de "l'amber alert" les médias diffusent régulièrement un message d'alerte concernant l'enlèvement d'une personne. Ce message contient soit la description de la personne enlevée, soit du kidnapper ou d'une personne impliquée dans l'affaire, ou la description d'un véhicule.

En France le gouvernement réflechissait depuis longtemps à appliquer cette alerte sur notre territoire. Puis l'enlèvement en novembre dernier d'une petite fille qui a été retrouvée en 24h notamment grace à la diffusion de message sur les médias a accèleré la reflexion du monde politique.

Alors comment ne pas être d'accord avec une telle decision. Je regrette quand même que celle-ci n'est pas été mis en oeuvre avant. Il serait bien que, comme au USA, les photos de personnes disparues soit affichées sur les bouteilles de lait mais aussi dans les lieux publics : gare, post, mairie, edf, sécu, caf, impôt etc...

Pour en savoir plus sur cette "alerte enlèvement" voici un article paru dans le monde daté d'aujourd'hui.

"Le son d'une sirène d'alarme, puis un message : "Un enfant a été enlevé, ceci est une alerte enlèvement du ministère de la justice." Les téléspectateurs et les auditeurs des médias nationaux seront bientôt amenés à voir leurs émissions interrompues par cette annonce. Le garde des sceaux Pascal Clément a signé, mardi 28 février, la convention Alerte enlèvement qui permettra d'agir très rapidement sur le territoire national en cas de disparition de mineur.

La convention lie les ministères de la justice, de l'intérieur, de la défense et des transports, avec les grands médias : télévisions (TF1, LCI, France Télévisions, Canal+, i-Télé, M6), radios (Radio France, groupe RTL, Europe 1, NRJ, Skyrock, RMC), et agences de presse (AFP, Associated Press, Reuters). Elle implique également les entreprises de transport (sociétés d'autoroute, SNCF et RATP) et les associations de victimes membres du réseau Inavem.

L'alerte, qui obligera les médias à bouleverser leurs programmes, sera déclenchée sur réquisition du procureur de la République si cinq conditions sont réunies. L'enlèvement doit être avéré (il ne peut s'agir d'une simple disparition, même inquiétante). Le dispositif ne vise que les mineurs. La vie de l'enfant doit être en danger. L'Alerte enlèvement exige aussi que le parquet dispose d'informations (caractéristiques du véhicule du ravisseur, par exemple) dont la diffusion permettra de localiser la victime. Enfin, l'accord des parents est indispensable.

Un numéro vert permettra aux témoins de contacter police et gendarmerie. Enquêteurs et parquet élaboreront le message, accompagné d'une photo de l'enfant et d'un signalement du ravisseur.

MESSAGES TOUS LES QUARTS D'HEURE

Ce dispositif d'urgence s'imposera pendant trois heures. Au-delà, même si l'enfant n'a pas été retrouvé, l'Alerte enlèvement s'interrompra. Pendant les trois premières heures du rapt, moment où surviennent la majorité des meurtres d'enfants enlevés, le message sera, selon la chancellerie, diffusé "avec une très forte intensité" : bandes déroulantes à la télévision, alerte tous les quarts d'heure à la radio, texte défilant sur 500 panneaux d'information autoroutiers, annonces dans les gares et stations de métro.

Le système s'inspire de l'Amber Alert (America's Missing : Broadcasting Emergency Response) né aux Etats-Unis. Adopté par 26 Etats, il a permis de retrouver 33 enfants depuis 1996. En 2002, le président George Bush avait promis de le développer sur le plan fédéral.

Sa version française a été préparée par la secrétaire d'Etat aux victimes, Nicole Guedj, en 2003. Selon la chancellerie, l'Alerte enlèvement pourrait être utilisée trois ou quatre fois par an.

Pierre-Antoine

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